Prière...

La jeune femme marchait doucement dans ces couloirs de pierres. Elle ne voulait pas briser le silence de cet endroit.

Alice jouait avec une rose pendant sa balade. Elle faisait tourner entre ses doigts gantés la fragile fleur. Quelques pétales s'écrasaient sans bruit sur le dallage.

L'aristocrate s'installa sur un banc et posa la rose abimée à coté d'elle. Elle rassembla alors ses longs doigts sur un chapelet et récita à voix basse:

"Notre Père, qui êtes aux cieux..."

Sa voix se perdait dans le profond calme de l'abbaye. Elle murmura alors:

"Seigneur, si vous m'entendez, excausez ma prière... Je n'ai pas souvent été très bonne, mais ce comportement s'explique par la mort de l'être que j'ai aimé, presque autant que vous... S'il vous plaît, punissez l'homme qui me fait souffrir, puisque la vengeance que je me force à accomplir échoue à chaque fois... Punissez le... Que son âme tremble dans l'Enfer Eternel..."

Alice avait fermé les yeux, pour mieux se concenter sur sa priére égoiste, et elle n'avait pas remarqué qu'une personne s'était installée à ses cotés...

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 31/05/2006

Du haut de ses 80 ans le père grant, était plutôt trapus , mais toujours tres dynamique. Il commençais sa journée à 6h00 tous les matins. Et faisait une 1h30 de marche chaque jour poru commencer sa journée puis il célbré la Sainte Eucharistie.
Enfin il allait rendre viste a ses amis les moines de l'abbaye de Westminster.Souvent il s'attardait à la bibliothèque pour travailler ou lire. Puis l'apres midi étéia bien remplie il s'occuper d un refuge pour les sans abris. Tout le monde lui disait d'arrêter mais lui repondait "le Bon Dieu m'arrêteras un jour vous inquietez donc pas "

Ce jour la il marchait dans le parc quand il entendit une prière pour le moins surprenante.

Il décida de s'approcher de cette voix. Et avait remarquéune jeune fille qui disait cette prière. Le père Grant s'installa sur le banc à côté d'elle la laissant fin ir sa prière.

La jeune femme cessa de parler. Le silence régnait autour d'elle. Elle ouvrit les yeux doucement, s'habituant à l'obscurité. Quand elle voulut reprendre la rose qu'elle avait, elle se rendit compte que celle ci avait disparu.

A sa place, se trouvait un homme d'Eglise très agé. Alice sursauta. Elle remarqua qu'il tenait sa fleur entre ses longs doigts désséchés.

L'aristocrate baissa la tête et regarda le sol, puis se décida à saluer l'homme:

"Bonjour mon Père... Vous m'avez entendu, n'est ce pas...?"

Elle releva le regard, et fixa de ses yeux gris le visage du prêtre. La jeune femme se leva alors, et dit d'une voix seche:

"Oubliez cette prière, elle ne concerne que le Seigneur et moi..."

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"Oui ma fille vous avez raison votre priere ne concer ne que vous et le Seigneur.. mais je ne fais rien pour vous aider.. vous riirquez ternir votre âme."

Le père Grant avait parler d'un voix douce et avenante, il regarda la jeuneavec plein d etendresse.

"Ne faites pas quelque chose que vous regrterez tout votre vie... Le Seigneur aime toutes ses petits."

Un moine passa juste derrier le banc et tomba sur le Père Grant. En le bousculant.
Le moine aida le vieux père à se rasseoire.
le père Grant eut pour toute reponse un petit son rauque qui sortait de sa bouche.

Puis le moine saluat la jeune fille est parti d'un pas alerte.

La jeune fille vit alors un moine bousculer le vieux prêtre. Elle lui laissa le temps de reprendre son souffle et attaqua, d'une voix sanglante:

"Le Seigneur aime tout ses petits? Même ceux qui tuent leurs semblables par simple plaisir d'imposer une dictature dans la vie des gens qu'ils connaissent?"

Mademoiselle Alice se tut un instant. Sur son doux visage se forma un cruel rictus:

"Mon coeur saigne depuis longtemps, et ej me demande comment le Seigneur a pu m'oublier pour me laisser dans un tel état... Ne me dites pas qu'il est trop préoccupé, ce n'est pas vrai... Je pensais que c'était une des dernières personnes auxquelles je pouvais m'accrocher, mais le Seigneur ne fait qu'envoyer des sbires prêcher la bonne parole..."

Ses petites mains se serrerent plus fortement sur le petit mouchoir de dentelle. Elle continua, plus méprisante encore:

"C'est votre bonne parole qui vient de me faire renoncer à Dieu... Je n'y crois plus..."